Le silence !
Je tairai les déserts qui croisent la faim,
Les larmes épongées d'un buvard à l'eau de rose,
Je tairai les drames au loué d'une prose,
Les portes de fer qui rouillent sous les mains,
Je tairai cette soif en abreuvant de miel
Au clair de la fontaine avec insolence,
Je tairai ces lunes aux aigres romances,
Ces plaines arides, au vendu Dieu du ciel,
Je tairai les vers qui ne fertilisent la vie,
Du silence, un atout pour faire naître le jouir,
Je tairai les cœurs oppressés. Ô cri du mourir!
Versant l'engrais où germe seule l'envie,
Je tairai les cris dus aux tristes souvenirs,
Ces veines ceinturées au pays de cocagne,
Je tairai le vent au delà des montagnes,
La marche de l'oubli et ne plus se repentir...
LILASYS
Je tairai les déserts qui croisent la faim,
Les larmes épongées d'un buvard à l'eau de rose,
Je tairai les drames au loué d'une prose,
Les portes de fer qui rouillent sous les mains,
Je tairai cette soif en abreuvant de miel
Au clair de la fontaine avec insolence,
Je tairai ces lunes aux aigres romances,
Ces plaines arides, au vendu Dieu du ciel,
Je tairai les vers qui ne fertilisent la vie,
Du silence, un atout pour faire naître le jouir,
Je tairai les cœurs oppressés. Ô cri du mourir!
Versant l'engrais où germe seule l'envie,
Je tairai les cris dus aux tristes souvenirs,
Ces veines ceinturées au pays de cocagne,
Je tairai le vent au delà des montagnes,
La marche de l'oubli et ne plus se repentir...
LILASYS